Auf der Klippe / Au bord de la falaise
Erquy (1998)
Als dieses Bild entstand, war ich 34 Jahre alt und hatte gerade Genetics geschrieben, einen Thriller über genmanipulierte Menschen, die in der Mitte des 22. Jahrhunderts tief unter der Erdoberfläche in einem Laborkomplex namens „Block Arkansas“ leben. Man glaubt kaum, dass einem Kerl wie dem auf diesem Bild so etwas Düsteres einfallen kann, oder?
Genetics birgt nicht nur den Keim von Virenkrieg in sich. Sein zentrales Thema ist aktuell wie nie: Menschen sind imstande, anderen Menschen das Schlimmste anzutun. Sei es, dass sie Terror oder Kriege befehlen, sei es, dass sie – wie in diesem Roman – einen Supercomputer programmieren, das Projekt „Artverbesserung“ ohne Rücksicht auf Verluste voranzutreiben. In Genetics ist das Prinzip der Unmenschlichkeit des Menschen auf die Spitze getrieben. Um sich so was einfallen zu lassen, muss man sich wohl hin und wieder auf eine Klippe setzen. Mehr demnächst auf dieser Seite.
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En 1998, quand cette photo a été prise, j’avais 34 ans. A cette époque, je venais juste de finir Genetics , un thriller avec des personnages génétiquement modifiés qui vivent en profondeur sous la surface de la terre dans un complexe de laboratoires appelé « Bloc Arkansas » au milieu du XXIIe siècle. On a peine à croire que quelque chose d’aussi sinistre puisse sortir de l’esprit d’un mec comme sur cette photo, ou non ?
Genetics n’est pas un simple précurseur de la Guerre des virus. Son thème central est actuel comme jamais auparavant : les hommes sont capables du pire envers d’autres hommes. Soit qu’ils donnent l’ordre de la terreur ou de la guerre, soit qu’ils programment – comme dans ce roman – un superordinateur pour faire avancer le projet « amélioration de l’espèce » sans égard pour les pertes. Dans Genetics le principe de «l’inhumanité de l’homme» est à son comble. Dans le «Bloc Arkansas », laissé à lui-même depuis l’an 2025, une nouvelle espèce a vu le jour pendant 150 ans. Extérieurement, ces gens ressemblent encore aux hommes, mais le terme homme n’existe pas chez eux. Eux-mêmes s’appellent tics. Pour avoir une telle inspiration, on doit probablement s’asseoir de temps en temps sur une falaise.
(Erquy, Département Côtes-d’Armor, Sommer / été 1998. Scan von einem Papierfoto / Numérisation à partir d’une photo sur papier.)
Nr. 363 / No. 363 der Fotoserie / de la série de photos
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