Asche in die Flüsse/ Dispersion des cendres

Asche in die Flüsse/ Dispersion des cendres
Louhans (2014)

322

Schon im Leben hatte es Geneviève Toutvabien nicht leicht. Und das Leben nicht mit ihr. Die frühere Muskiklehrerin führte immer ein strenges Regiment beim Geigen und bei den Flötentönen. Ganze Generationen können ein Lied davon singen — denn auch das haben sie gelernt, bei Mademoiselle Toutvabien. Die letzten Flötentöne hörte dann ein gewisser Monsieur Soussol, aber das war eher ein Pfeifen (Ybersinn berichtete). Als der junge Putzmann, der ihr einmal pro Woche zu Diensten war, die hingeschiedene Geneviève Tage später  in ihrem etwas zu groß geratenen Einfamilienhaus außerhalb des bretonischen Ortes Planguenoual fand, war sie … Nun wie soll man sagen: schon ein wenig derangiert. Ganz im Gegensatz zu ihrem Hausstand — da war alles picobello. Auch für den Fall ihres Ablebens hatte sie alles geregelt: Da sie zeitlebens ehe- und kinderlos war und überdies ihre Verwandtschaft sonstwo hin wünschte, nur nicht in ihre Nähe, bekam der Putzmann für treue Dienste Haus und Anwesen. Für ihre Bestattung verfügte sie dies:  In ihrer Geburtsstadt Louhans solle ihre Asche am Zusammenfluss von Seille und Solnan zu Wasser gebracht werden. Da der junge Putzmann nicht sicher war, ob inländisches Süßwasser die Kriterien einer Seebestattung erfüllt, nahm er die Urne, umging die Behörden und streute Geneviève eines schönen Herbstmorgens im Nebel an der gewünschten Stelle in die sich vereinigenden Flüsschen.

.

+++ Mehr Info +++ Shop +++

.

Déjà de son vivant Geneviève Toutvabien n’avait pas la vie facile, et elle donnait du fil à retordre à la vie. L’ancienne maîtresse d’école menait les cours de violon et de flûte tambour battant. Des générations entières peuvent en parler si ça leur chante – car Mademoiselle Toutvabien le leur a appris aussi. Un certain Monsieur Soussol a entendu les dernières notes de flûte, mais c’était plutôt des sifflements (voir l’article d’Ybersinn). Quand le jeune homme de ménage, qui était une fois par semaine à son service, a trouvé Geneviève sans vie depuis plusieurs jours dans sa trop spacieuse maison de maître à l’écart du village breton de Planguenoual, elle était… comment dire, déjà un peu désorganisée. Tout au contraire de son ménage – où tout était nickel. Pour le cas de son décès, elle avait tout réglé : comme de son vivant elle était célibataire et sans enfant- et comme par ailleurs elle aurait aimé envoyer sa famille partout sauf près d’elle, l’homme de ménage a hérité pour ses fidèles services la propriété avec la maison de maître. Pour ses obsèques, elle avait pris la disposition suivante: dans sa ville natale de Louhans, ses cendres devraient être dispersées à la confluence de la Seille et du Solnan. Comme le jeune homme de ménage n’était pas certain si l’eau douce continentale remplit les critères des obsèques en mer, il a pris l’urne, a contourné les autorités et dans la brume matinale d’une belle journée d’automne il a dispersé les cendres de Geneviève à l’endroit voulu dans la confluence des rivières.

(Louhans, Département Saône-et-Loire, été 2014. Photo numérique.)

 

Logo fertig kleinNr. 323 / No. 323 der Fotoserie / de la série de photos
365 Blicke / 365 vues

Nächstes Bild / photo suivante
Voriges Bild / photo précédente


Bildschnitt und Text können sich vom Original dieses Beitrags unterscheiden. Du findest es unter der laufenden Nummer im Archiv.

Ecklogo neu kleinVon 365-Blicke-Autor Lutz Büge gibt es diese Bücher und E-Books im Buchhandel und in allen E-Book-Shops:

+++ Autor  Lutz Büge +++ Übersetzerin Edith Matejka +++ Werk +++   News  +++

Lutz Büge auf Facebook — Danke für Dein „Gefällt mir“!

HOME

Ecklogo neu kleinAchtung: Alle Fotos sind urheberrechtlich geschützt und dürfen nicht ungefragt verwendet und/oder weiterverbreitet werden, sobald sie den Vermerk “© Lutz Büge” tragen. Verlinkungen hingegen sind natürlich jederzeit erlaubt und erwünscht. Mise en garde: toutes les photos sont soumises au droit d’auteur et ne doivent pas être utilisées et/ou diffusées sans autorisation, dès que la mention “© Lutz Büge” figure dans la photo. Par contre les mises en lien sont bien sûr autorisées et souhaitées.